Maison de la Traduction en Nouvelle-Aquitaine
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Sarah Tardy

ANGLAIS > FRANÇAIS
  • Vit en :

    Gironde
  • Genre(s) :

    Littérature contemporaine
  • 3300 Bordeaux | Adhérente de Matrana et de la SGDL

Bibliographie

1ère traduction publiée en 2012
Environ 50 titres publiés en traduction
Principaux éditeurs : Belfond (Paris), Robert Laffont (Paris)

Bio

Sarah Tardy est née en 1987 à La-Garenne-Colombes. Après des études de philosophie à la Sorbonne, elle choisit de faire de sa passion pour la langue anglaise et l’écriture son métier en intégrant le Master de Traduction littéraire de l’Université Paris-7, dont elle sort diplômée en 2011.
Elle multiplie parallèlement les séjours à l’étranger, les expériences en maison d’édition et les lectures de manuscrits en anglais.

Elle commence à traduire en 2011, sous la conduite de Shaïne Cassim, pour les éditions Albin Michel Jeunesse et poursuit sa carrière au gré de ses rencontres avec d’autres maisons telles que Belfond ou Robert Laffont. Elle est aujourd’hui la traductrice de nouvelles voix de la littérature anglophone comme Alexander Maksik, Kiran Millwood Hargrave, Hannah Kent, Imbolo Mbue ou Nguyen Phan Que Mai, ainsi que d’autrices installées dans le paysage littéraire comme Ruth Ozeki ou Maggie O’Farrell.

Affiliée à l’ALCA, elle fait découvrir le métier de traducteur littéraire dans le cadre d’ateliers dans des lycées de Gironde, où elle vit et travaille actuellement.

Son titre "fétiche"

Mon plus beau souvenir de traduction est à ce jour, et de loin, la traduction du roman de l’Américano-Japonaise Ruth Ozeki, En même temps, toute la terre et tout le ciel (A Tale for the Time Being), paru en 2013 aux éditions Belfond. C’est un roman choral teinté de philosophie zen, porté par deux personnages féminins vivant sur deux rives opposées du Pacifique, la première, Ruth, écrivaine installée dans une baie reculée au Canada et la seconde, Nao, 15 ans, une adolescente de Tokyo persécutée à l’école – deux destins qui se noueront un jour où les vagues, suite au tsunami de 2011, charrieront jusqu’aux côtes canadiennes des débris parmi lesquels le journal intime de la jeune Japonaise au bord du suicide…

Je suis tombée sur la première mouture du manuscrit que les éditions Belfond m’avaient donnée pour émettre un avis dans un rapport de lecture, et ce fut un coup de cœur absolu. Par chance, la maison a acquis les droits et Françoise Triffaux – à qui je dois énormément –, m’en a confié la traduction, plus de 800 feuillets, alors que je débutais à peine dans le métier.

Ce fut une aventure extrêmement riche, à l’image du texte, que je propose aujourd’hui à des lycéens dans le cadre d’ateliers de traduction, et qui m’a donné envie de découvrir le Japon, pays dans lequel je me suis rendue régulièrement depuis.

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3 février 2021