Le Regard du jaguar - Introduction au perspectivisme amérindien
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Le Regard du jaguar - Introduction au perspectivisme amérindien
« Quel est le point de vue des Indiens sur la question du point de vue ? Comment repenser la métaphysique depuis le regard du jaguar ? Dans ce recueil d’entretiens, l’anthropologue brésilien Eduardo Viveiros de Castro nous introduit à une pensée neuve : le perspectivisme amérindien.
À partir des cosmogonies autochtones, c’est un rapport au monde au-delà des oppositions entre Nature et Culture, Sujet et Objet, qu’il s’agit d’affirmer. Lévi-Strauss, l’extractivisme, les masques, la littérature, les jaguars, les vautours ou les sangliers, c’est tout cela qui est ici mobilisé dans un discours clair et synthétique au service d’un bouleversement total de nos habitudes de penser. Un appel, urgent, à un autre régime de perception.
"Pour nous, le fond commun entre humains et les autres animaux c’est, justement, l’animalité, et non pas l’humanité. Les humains sont une espèce animale, mais pas tout à fait ‘entre autres’ espèces, en effet, nous sommes dotés de quelque chose en plus : l’âme, la culture, l’esprit, le langage, la Règle, le Symbolique, le Dasein, etc. Ce que disent les mythes américains c’est l’inverse. En lieu et place d’une théorie évolutionniste (lato sensu) qui prétend que ‘les humains sont des animaux qui ont gagné quelque chose’, les amérindiens disent: ‘les animaux sont des humains qui ont perdu quelque chose’. L’être humain est la forme générale de l’être vivant, et plus, la forme générale de l’être. Présupposé radical d’humanité. L’humanité est le fond universel du cosmos. Tout est humain." »
[présentation de l'éditeur]
À partir des cosmogonies autochtones, c’est un rapport au monde au-delà des oppositions entre Nature et Culture, Sujet et Objet, qu’il s’agit d’affirmer. Lévi-Strauss, l’extractivisme, les masques, la littérature, les jaguars, les vautours ou les sangliers, c’est tout cela qui est ici mobilisé dans un discours clair et synthétique au service d’un bouleversement total de nos habitudes de penser. Un appel, urgent, à un autre régime de perception.
"Pour nous, le fond commun entre humains et les autres animaux c’est, justement, l’animalité, et non pas l’humanité. Les humains sont une espèce animale, mais pas tout à fait ‘entre autres’ espèces, en effet, nous sommes dotés de quelque chose en plus : l’âme, la culture, l’esprit, le langage, la Règle, le Symbolique, le Dasein, etc. Ce que disent les mythes américains c’est l’inverse. En lieu et place d’une théorie évolutionniste (lato sensu) qui prétend que ‘les humains sont des animaux qui ont gagné quelque chose’, les amérindiens disent: ‘les animaux sont des humains qui ont perdu quelque chose’. L’être humain est la forme générale de l’être vivant, et plus, la forme générale de l’être. Présupposé radical d’humanité. L’humanité est le fond universel du cosmos. Tout est humain." »
[présentation de l'éditeur]