Dette, rente et prédation néolibérale
Voir sur le site de l'éditeur
Réserver dans une librairie indépendante
Dette, rente et prédation néolibérale
Une anthologie de l'œuvre de Michael Hudson
Préface par Alain Caillé
Postface par Jean-Michel Servet
Textes choisis et commentés par Thibault Mirabel et Christophe Petit
« Hudson a consacré toute sa carrière scientifique à l’étude de la dette, tant domestique (prêts, hypothèques et paiements d’intérêts) qu’extérieure. Il défend l’idée que les prêts et les dettes en croissance exponentielle qui dépassent les profits de l’économie de la sphère réelle sont désastreux à la fois pour l’État et pour ceux qui dépendent de l’État qui s’endette parce que l’argent emprunté sert à payer les créanciers et non à acheter des biens et services.
Hudson note que la théorie économique existante (l’école de Chicago en particulier) est au service des rentiers et des financiers et a développé un langage spécial conçu pour donner l’impression qu’il n’y a pas d’alternative au statu quo. Pour cette fausse théorie, les charges parasitaires d’une économie réelle, au lieu d’être déduites en comptabilité, s’ajoutent au PIB (produit intérieur brut) et sont présentées comme productives. Hudson prône la protection des consommateurs, le soutien de l’État aux projets d’infrastructure et la taxation des secteurs de rentiers, au lieu de la taxation des travailleurs dans la lignée des économistes classiques et de Marx.
Mais ce qui est le plus notable chez Hudson est que son analyse des économies contemporaines s’appuie sur une reconstitution puissamment originale et largement saluée de l’histoire de la dette depuis Babylone. Où l’on découvre avec surprise, par exemple, que "Pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensé" signifiait à l’origine "Remettez-nous nos dettes comme nous les remettons à ceux qui nous ont emprunté". C’est là l’origine du jubilé juif, l’annulation périodique de toutes les dettes sans laquelle l’économie et la société courent à leur perte.
L’œuvre de Hudson, d’une importance considérable, est totalement ignorée en France. Elle touche à de nombreux thèmes, interdépendants. C’est la raison pour laquelle il a été choisi d’en donner une anthologie. »
[présentation de l'éditeur]
Préface par Alain Caillé
Postface par Jean-Michel Servet
Textes choisis et commentés par Thibault Mirabel et Christophe Petit
« Hudson a consacré toute sa carrière scientifique à l’étude de la dette, tant domestique (prêts, hypothèques et paiements d’intérêts) qu’extérieure. Il défend l’idée que les prêts et les dettes en croissance exponentielle qui dépassent les profits de l’économie de la sphère réelle sont désastreux à la fois pour l’État et pour ceux qui dépendent de l’État qui s’endette parce que l’argent emprunté sert à payer les créanciers et non à acheter des biens et services.
Hudson note que la théorie économique existante (l’école de Chicago en particulier) est au service des rentiers et des financiers et a développé un langage spécial conçu pour donner l’impression qu’il n’y a pas d’alternative au statu quo. Pour cette fausse théorie, les charges parasitaires d’une économie réelle, au lieu d’être déduites en comptabilité, s’ajoutent au PIB (produit intérieur brut) et sont présentées comme productives. Hudson prône la protection des consommateurs, le soutien de l’État aux projets d’infrastructure et la taxation des secteurs de rentiers, au lieu de la taxation des travailleurs dans la lignée des économistes classiques et de Marx.
Mais ce qui est le plus notable chez Hudson est que son analyse des économies contemporaines s’appuie sur une reconstitution puissamment originale et largement saluée de l’histoire de la dette depuis Babylone. Où l’on découvre avec surprise, par exemple, que "Pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensé" signifiait à l’origine "Remettez-nous nos dettes comme nous les remettons à ceux qui nous ont emprunté". C’est là l’origine du jubilé juif, l’annulation périodique de toutes les dettes sans laquelle l’économie et la société courent à leur perte.
L’œuvre de Hudson, d’une importance considérable, est totalement ignorée en France. Elle touche à de nombreux thèmes, interdépendants. C’est la raison pour laquelle il a été choisi d’en donner une anthologie. »
[présentation de l'éditeur]