Rien ne fera venir le jour
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Rien ne fera venir le jour
Préface Jean-Louis Gauthey
« Dès la fin des années 1950, Yoshihiro Tatsumi se détache des récits d’aventure utopistes pour enfants et invente un genre destiné aux adultes, le gekiga (images dramatiques ou théâtrales). Forme d’écriture nouvelle, tant sur le plan dramaturgique que sur le plan graphique, le gekiga apparaît rétrospectivement comme la première tentative de théorisation de la bande dessinée japonaise.
Armé de cette nouvelle grammaire, Yoshihiro Tatsumi dénonce l’envers de la modernité japonaise. Aux séquences dynamiques il préfère les images sombres et urbaines, aux longs dialogues explicatifs il substitue le mutisme des hommes et le bruit des machines. L’archipel connaît alors de grandes mutations sociales, l’exode rural est massif et les mégalopoles explosent, engendrant une pauvreté endémique parmi les classes populaires. Face à l’euphorie et à l’éloge de la modernité véhiculés par le manga pour la jeunesse, Tatsumi se fait le porte-parole des exclus et des victimes de cette transformation sociale, aussi brutale qu’invisible.
Visionnaire combatif et outsider de la bande dessinée japonaise, Yoshihiro Tatsumi reste le portraitiste impitoyable et intemporel de la société humaine, de ses bassesses et de ses espoirs. »
[présentation de l'éditeur]
Sens de lecture japonais
Fait suite à : Cette ville te tuera
« Dès la fin des années 1950, Yoshihiro Tatsumi se détache des récits d’aventure utopistes pour enfants et invente un genre destiné aux adultes, le gekiga (images dramatiques ou théâtrales). Forme d’écriture nouvelle, tant sur le plan dramaturgique que sur le plan graphique, le gekiga apparaît rétrospectivement comme la première tentative de théorisation de la bande dessinée japonaise.
Armé de cette nouvelle grammaire, Yoshihiro Tatsumi dénonce l’envers de la modernité japonaise. Aux séquences dynamiques il préfère les images sombres et urbaines, aux longs dialogues explicatifs il substitue le mutisme des hommes et le bruit des machines. L’archipel connaît alors de grandes mutations sociales, l’exode rural est massif et les mégalopoles explosent, engendrant une pauvreté endémique parmi les classes populaires. Face à l’euphorie et à l’éloge de la modernité véhiculés par le manga pour la jeunesse, Tatsumi se fait le porte-parole des exclus et des victimes de cette transformation sociale, aussi brutale qu’invisible.
Visionnaire combatif et outsider de la bande dessinée japonaise, Yoshihiro Tatsumi reste le portraitiste impitoyable et intemporel de la société humaine, de ses bassesses et de ses espoirs. »
[présentation de l'éditeur]
Sens de lecture japonais
Fait suite à : Cette ville te tuera