Zhou Shichao
Bilingue français-anglais
« Né le mercredi 24 novembre 1965 à Qingdao, ville portuaire du Shandong sur les rives de la mer Jaune, le peintre chinois rejette très tôt la dictature du sujet et les conventions de l'Académie. Dans les gouaches des années 1999-2010 comme dans les huiles de la décennie suivante, il divise la matière, disloque la lumière du prisme et fait éclater les couleurs. La puissance du souffle ancestral qui le porte est issue des profondeurs d'une civilisation millénaire. Les antiques épigraphes gravées au burin sur les hautes stèles de granit de la maison natale de Confucius à Qufu, les sacro-saintes saynètes de nobles dames au chapeau corné et de moines vénérables déroulées sur les parois des grottes bouddhiques de Mogao à Dunhuang, les contes des preux chevaliers des wuxia, ces romans de cape et d'épée qui enchantent les écoliers de l'Empire du Milieu depuis la fin du XIXe siècle figurent sous les strates de ses peintures.
Born on Wednesday, November 24, 1965 in Qingdao, the port city of Shandong on the banks of the Yellow River, the Chinese painter rejected very early on the dictatorship of the subject and the academic conventions of his day. In his gouaches from 1999-2010 as in his oils from the following decade, he divides matter, dislocates the light of the prism and makes colours burst open. He bears within him the spirit of a powerful ancestral energy that comes from the depths of a millennial culture. The ancient epigraphs engraved with a burin on the tall slabs of granite at the birthplace of Confucius in Qufu, the sacrosanct theatre scenes of noble women with conical hats and the venerable monks that unfurl across the walls of the Buddhist caves of Mogao in Dunhuang, the tales of gallant knights in the wuxia, those cloak-and-dagger stories that so enchanted schoolchildren from the Middle Kingdom to the end of the 19th century-these are all present under the strata of his paintings. »
[présentation de l'éditeur]
« Né le mercredi 24 novembre 1965 à Qingdao, ville portuaire du Shandong sur les rives de la mer Jaune, le peintre chinois rejette très tôt la dictature du sujet et les conventions de l'Académie. Dans les gouaches des années 1999-2010 comme dans les huiles de la décennie suivante, il divise la matière, disloque la lumière du prisme et fait éclater les couleurs. La puissance du souffle ancestral qui le porte est issue des profondeurs d'une civilisation millénaire. Les antiques épigraphes gravées au burin sur les hautes stèles de granit de la maison natale de Confucius à Qufu, les sacro-saintes saynètes de nobles dames au chapeau corné et de moines vénérables déroulées sur les parois des grottes bouddhiques de Mogao à Dunhuang, les contes des preux chevaliers des wuxia, ces romans de cape et d'épée qui enchantent les écoliers de l'Empire du Milieu depuis la fin du XIXe siècle figurent sous les strates de ses peintures.
Born on Wednesday, November 24, 1965 in Qingdao, the port city of Shandong on the banks of the Yellow River, the Chinese painter rejected very early on the dictatorship of the subject and the academic conventions of his day. In his gouaches from 1999-2010 as in his oils from the following decade, he divides matter, dislocates the light of the prism and makes colours burst open. He bears within him the spirit of a powerful ancestral energy that comes from the depths of a millennial culture. The ancient epigraphs engraved with a burin on the tall slabs of granite at the birthplace of Confucius in Qufu, the sacrosanct theatre scenes of noble women with conical hats and the venerable monks that unfurl across the walls of the Buddhist caves of Mogao in Dunhuang, the tales of gallant knights in the wuxia, those cloak-and-dagger stories that so enchanted schoolchildren from the Middle Kingdom to the end of the 19th century-these are all present under the strata of his paintings. »
[présentation de l'éditeur]