Paysages
Réunit : Worpswede ; Sur le paysage ; Choses
« Les trois textes que l'on va lire ici se rangeraient classiquement dans la catégorie des écrits sur l'art. Or, il n'en est rien. Ils sont plus et beaucoup plus encore. Même s'ils abordent effectivement la question du paysage en peinture (pour Worpswede et Sur le paysage) ou encore la troublante et silencieuse présence des choses à nos côtés (pour Choses), ces trois textes doivent être considérés à part entière comme des pierres apportées à l'édification de l'œuvre de Rainer Maria Rilke. En effet, aux côtés de la poésie (Les Élégies de Duino, Les Sonnets à Orphée…), de la prose (Histoires du bon Dieu, Les Cahiers de Malte Laurids Brigge…), ces trois écrits sur l'art participent pleinement à la quête de l'unité profonde à laquelle tâchent de s'accorder l'œuvre et la vie de Rainer Maria Rilke.
Autrement dit encore, à leur manière, comme tous les autres textes, ces trois textes répondent et tendent à cette quête d'unité primordiale, et par là même l'accomplissent, la révèlent en la portant à cette lumière tout intérieure dont est porteuse de fond en comble l'écriture spirituelle de Rainer Maria Rilke. Dans une lettre datée du 10 août 1903, adressée à Lou Andreas Salomé, Rilke se plaisait à rapporter cette déclaration de Hokusaï : C'est à l'âge de soixante-treize ans que j'ai compris à peu près la forme et la nature vraie des oiseaux, des poissons et des plantes. Les trois textes réunis sous cette couverture répondent sans doute à cette exigence comme les témoins d'une expérience faite de bonté, de patience et d'humilité.
Ces trois textes ont fait l'objet d'une première parution intitulée Le Paysage, aux éditions Émile-Paul Frères, Paris, 1942, traduction Maurice Betz.
Maurice Betz (1848-1946), avocat de profession, est également auteur et traducteur d'auteurs de langue allemande, dont Goethe, Nietzsche, Jünger, Thomas Mann ou Rainer Maria Rilke. On peut considérer qu'il a été le véritable "passeur" de l'œuvre de Rilke en français.»
[note de l'éditeur]
« Les trois textes que l'on va lire ici se rangeraient classiquement dans la catégorie des écrits sur l'art. Or, il n'en est rien. Ils sont plus et beaucoup plus encore. Même s'ils abordent effectivement la question du paysage en peinture (pour Worpswede et Sur le paysage) ou encore la troublante et silencieuse présence des choses à nos côtés (pour Choses), ces trois textes doivent être considérés à part entière comme des pierres apportées à l'édification de l'œuvre de Rainer Maria Rilke. En effet, aux côtés de la poésie (Les Élégies de Duino, Les Sonnets à Orphée…), de la prose (Histoires du bon Dieu, Les Cahiers de Malte Laurids Brigge…), ces trois écrits sur l'art participent pleinement à la quête de l'unité profonde à laquelle tâchent de s'accorder l'œuvre et la vie de Rainer Maria Rilke.
Autrement dit encore, à leur manière, comme tous les autres textes, ces trois textes répondent et tendent à cette quête d'unité primordiale, et par là même l'accomplissent, la révèlent en la portant à cette lumière tout intérieure dont est porteuse de fond en comble l'écriture spirituelle de Rainer Maria Rilke. Dans une lettre datée du 10 août 1903, adressée à Lou Andreas Salomé, Rilke se plaisait à rapporter cette déclaration de Hokusaï : C'est à l'âge de soixante-treize ans que j'ai compris à peu près la forme et la nature vraie des oiseaux, des poissons et des plantes. Les trois textes réunis sous cette couverture répondent sans doute à cette exigence comme les témoins d'une expérience faite de bonté, de patience et d'humilité.
Ces trois textes ont fait l'objet d'une première parution intitulée Le Paysage, aux éditions Émile-Paul Frères, Paris, 1942, traduction Maurice Betz.
Maurice Betz (1848-1946), avocat de profession, est également auteur et traducteur d'auteurs de langue allemande, dont Goethe, Nietzsche, Jünger, Thomas Mann ou Rainer Maria Rilke. On peut considérer qu'il a été le véritable "passeur" de l'œuvre de Rilke en français.»
[note de l'éditeur]