Canto diurno
Canto diurno
« Je voudrais revendiquer Pierre Joris comme poète américain par excellence, mais seulement si pour nous "américain" est un mot se dissolvant dans "l'image nation" (terme de Robin Blaser) – "la cité qui est syntaxe" – d'une possibilité non-nationale. N'être ni d'ici ni de là, ni français ni allemand, ni luxembourgeois ni américanois, c'est habiter dans un provisoire parmi et entre, une oscillation créant un espace d'intensités rythmiques ("vrai mouvement désencombré") qui déconcerte les binarités et repousse les allégeances axiomatiques. »
[4e de couverture]
[4e de couverture]