Avant-garde perdue / Verlorene Avantgarde
Avant-garde perdue / Verlorene Avantgarde
«À l’occasion de la Foire du livre de Francfort 2017, dont la France est le pays invité d’honneur, le Goethe-Institut Nancy a souhaité mettre en lumière L’Avant-garde perdue (Die verlorene Avantgarde). Ce projet franco-allemand se consacre en effet aux auteurs, artistes et intellectuels qui ont perdu la vie en France sur les champs de bataille de la Première Guerre Mondiale. Il pose la question suivante : quel cours leurs œuvres auraient-elles pu prendre, quel rayonnement auraient-elles pu atteindre et quelle forme aurait pu prendre l’histoire culturelle de l’Europe sans cette catastrophe fondatrice du XXe siècle ?
Comme aucun autre confl it auparavant, la Première Guerre Mondiale a décimé dès le début du siècle, toute une génération d‘artistes et d’intellectuels. Une Avant-garde, qui voulait oser la sortie du classicisme bourgeois, s’est
trouvée subitement brisée par l’éclatement de la Grande Guerre. Qu’ils aient été volontaires enthousiastes, suivistes apolitiques ou contraints à l’enrôlement, tous moururent. La plupart d’entre eux avaient à peine trente ans et se trouvaient à l’aube de leur activité créatrice.
Des auteurs et artistes comme Guillaume Apollinaire, Franz Marc, Henri Gaudier-Brzeska, August Macke ou Jacques Vaché furent victimes du "grand massacre", comme l’écrit l’expressionniste Alfred Lichtenstein en parlant des années 1914-1918.
Que seraient-ils devenus s’ils avaient continué de vivre? Aucun d’eux n’eut l’opportunité de continuer à marquer le profil du XXe siècle. Notre projet souhaite se consacrer à ces hommes et à leurs œuvres pour mettre en lumière une possible autre histoire culturelle de l’Europe, une histoire restée jusqu’á présent dans l’ombre du passé.
Neuf auteurs français et allemands, Nora Bossong, Philippe Claudel, Marie Darrieussecq, Mathias Enard, Philippe Forest, Helene Hegemann, Alexis Jenni, Ilija Trojanow et Frank Witzel, se sont appropriés un de ces auteurs, artistes ou
intellectuels disparus et, partant de son œuvre inachevée, ont conçu un récit qui pourrait suggérer quel aurait pu être son développement artistique ou l’impact sur la société de son activité créatrice.»
[4e de couverture]
Comme aucun autre confl it auparavant, la Première Guerre Mondiale a décimé dès le début du siècle, toute une génération d‘artistes et d’intellectuels. Une Avant-garde, qui voulait oser la sortie du classicisme bourgeois, s’est
trouvée subitement brisée par l’éclatement de la Grande Guerre. Qu’ils aient été volontaires enthousiastes, suivistes apolitiques ou contraints à l’enrôlement, tous moururent. La plupart d’entre eux avaient à peine trente ans et se trouvaient à l’aube de leur activité créatrice.
Des auteurs et artistes comme Guillaume Apollinaire, Franz Marc, Henri Gaudier-Brzeska, August Macke ou Jacques Vaché furent victimes du "grand massacre", comme l’écrit l’expressionniste Alfred Lichtenstein en parlant des années 1914-1918.
Que seraient-ils devenus s’ils avaient continué de vivre? Aucun d’eux n’eut l’opportunité de continuer à marquer le profil du XXe siècle. Notre projet souhaite se consacrer à ces hommes et à leurs œuvres pour mettre en lumière une possible autre histoire culturelle de l’Europe, une histoire restée jusqu’á présent dans l’ombre du passé.
Neuf auteurs français et allemands, Nora Bossong, Philippe Claudel, Marie Darrieussecq, Mathias Enard, Philippe Forest, Helene Hegemann, Alexis Jenni, Ilija Trojanow et Frank Witzel, se sont appropriés un de ces auteurs, artistes ou
intellectuels disparus et, partant de son œuvre inachevée, ont conçu un récit qui pourrait suggérer quel aurait pu être son développement artistique ou l’impact sur la société de son activité créatrice.»
[4e de couverture]