As paysans coume jou / Aux paysans comme moi
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As paysans coume jou / Aux paysans comme moi
Chroniques politiques gasconnes de La Gironde du dimanche (1869-1871)
« Jusqu’à sa chute, les électeurs ruraux ont massivement soutenu Napoléon III de leurs votes. Des derniers mois de l’Empire aux premiers de la Troisième République, un typographe du journal républicain modéré bordelais La Gironde, Théodore Blanc, se donne pour mission, dans un supplément dominical du journal, de détourner les paysans de l’Empire et de les convertir à la République. Dans ce but, il s’adresse à eux dans leur "patois", leur langue quotidienne, l’occitan gascon.
Lui-même issu de la banlieue maraîchère de Bordeaux, et d’abord confiant dans son aptitude à créer ainsi une connivence avec eux, il prend peu à peu conscience du fossé que leurs interêts et leur idéologie individualiste creusent entre eux et la classe ouvrière urbaine à laquelle Théodore Blanc appartient désormais. De la déception, il glisse au désespoir avec l’instauration d’une République conservatrice qui déçoit ses aspirations démocratiques, non sans avoir opéré in fine un détour par la fiction en évoquant dans un roman feuilleton les derniers mois de la guerre de 1870 vécus par un garde mobile girondin.
À ces chroniques sont joints en annexes les autres textes (poèmes, almanachs) publiés par Théodore Blanc, dans un volume qui regroupe ainsi les œuvres complètes de cet écrivain méconnu. »
[résumé de l'éditeur]
« Jusqu’à sa chute, les électeurs ruraux ont massivement soutenu Napoléon III de leurs votes. Des derniers mois de l’Empire aux premiers de la Troisième République, un typographe du journal républicain modéré bordelais La Gironde, Théodore Blanc, se donne pour mission, dans un supplément dominical du journal, de détourner les paysans de l’Empire et de les convertir à la République. Dans ce but, il s’adresse à eux dans leur "patois", leur langue quotidienne, l’occitan gascon.
Lui-même issu de la banlieue maraîchère de Bordeaux, et d’abord confiant dans son aptitude à créer ainsi une connivence avec eux, il prend peu à peu conscience du fossé que leurs interêts et leur idéologie individualiste creusent entre eux et la classe ouvrière urbaine à laquelle Théodore Blanc appartient désormais. De la déception, il glisse au désespoir avec l’instauration d’une République conservatrice qui déçoit ses aspirations démocratiques, non sans avoir opéré in fine un détour par la fiction en évoquant dans un roman feuilleton les derniers mois de la guerre de 1870 vécus par un garde mobile girondin.
À ces chroniques sont joints en annexes les autres textes (poèmes, almanachs) publiés par Théodore Blanc, dans un volume qui regroupe ainsi les œuvres complètes de cet écrivain méconnu. »
[résumé de l'éditeur]