Prisonniers de l'Empire céleste
Prisonniers de l'Empire céleste
« "Brûlez tout ce qui est chinois" s'écrie Cristóvão Vieira ; ils enlèvent de "jeunes enfants pour les faire rôtir et les manger" s'insurge Dai Jing, rédacteur de la monographie du Guangdong. La première ambassade des Portugais en Chine fait suite à leur conquête de Malacca, en août 1511, et à leur entrée dans les réseaux de commerce de l'Insulinde. Tomé Pires, chargé de conduire la mission auprès de l'empereur de Chine, débarque à Canton en septembre 1517. Cependant, la présence des Portugais est loin d'être amicale : ces derniers explorent la rivière des Perles et tentent d'édifier une forteresse à son embouchure. De plus, une ambassade malaise vient dénoncer les exactions des nouveaux maîtres de Malacca. L'empereur, apprenant les crimes et les méfaits des Portugais, leur oppose une fin de non-recevoir : l'audience de Tomé Pires n'aura pas lieu. En septembre 1523, les autorités impériales font exécuter vingt-trois prisonniers portugais à Canton.
Cet ouvrage réunit, pour la première fois, des sources occidentales et des sources chinoises. Il associe des témoignages directs et des textes élaborés à distance des événements. Le dossier documentaire invite à réfléchir sur la mémoire de ce premier contact, tant du point de vue des Portugais que des Chinois. Tandis que João de Barros affirme que les Portugais voulaient "se lier d'amour et d'amitié avec l'empereur", plusieurs textes chinois notent la puissance de ces nouveaux canons qui grondent "comme le tonnerre". »
[4e de couverture]
Cet ouvrage réunit, pour la première fois, des sources occidentales et des sources chinoises. Il associe des témoignages directs et des textes élaborés à distance des événements. Le dossier documentaire invite à réfléchir sur la mémoire de ce premier contact, tant du point de vue des Portugais que des Chinois. Tandis que João de Barros affirme que les Portugais voulaient "se lier d'amour et d'amitié avec l'empereur", plusieurs textes chinois notent la puissance de ces nouveaux canons qui grondent "comme le tonnerre". »
[4e de couverture]