Personne ne se sauve tout seul
Personne ne se sauve tout seul
« Dis-le.
— Quoi ?
— Dis que tu ne m'aimes plus. Dis-le maintenant que nous avons fait la paix... Comme ça je pourrai le digérer. Elle lui sourit avec ces dents qui ont avalé le paradis.
— Je ne t'aime plus, Gaetano.
Il acquiesce et rit avec elle... puis ses yeux se ferment et se gonflent tout entiers, comme ceux des enfants.
— Dis-le, toi aussi.
— Je ne peux pas le dire.
— Dis-le.
— Je ne t'aime plus, Delia.
— Tu vois... On peut le dire.
Dans la veine d'Écoute-moi, Margaret Mazzantini renoue avec le roman sentimental. Elle nous offre ici l'autobiographie d'une génération : l'histoire des cendres et des flammes d'un couple cotemporain. Sans la peur du lyrisme, sans l'écueil du pathos.»
[4e de couverture]
— Quoi ?
— Dis que tu ne m'aimes plus. Dis-le maintenant que nous avons fait la paix... Comme ça je pourrai le digérer. Elle lui sourit avec ces dents qui ont avalé le paradis.
— Je ne t'aime plus, Gaetano.
Il acquiesce et rit avec elle... puis ses yeux se ferment et se gonflent tout entiers, comme ceux des enfants.
— Dis-le, toi aussi.
— Je ne peux pas le dire.
— Dis-le.
— Je ne t'aime plus, Delia.
— Tu vois... On peut le dire.
Dans la veine d'Écoute-moi, Margaret Mazzantini renoue avec le roman sentimental. Elle nous offre ici l'autobiographie d'une génération : l'histoire des cendres et des flammes d'un couple cotemporain. Sans la peur du lyrisme, sans l'écueil du pathos.»
[4e de couverture]