Leutres à l'Henri / Lettres à Henri
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Leutres à l'Henri / Lettres à Henri
Chroniques politiques gasconnes du Travailleur landais (1936-1948)
Édition bilingue occitan (gascon)-français
« Peurcé militi ? [...] qu'eus de famille. Touts ataou de machan puou, aqueure race dous Hillots [...]. Et pus Henri, n'oublidi pas l'aoute famille : leu dou trabailh, leu qui ne pot pas tout jamais dide ço que se peunse. »
« Pourquoi je milite ? C'est de famille. Tous comme ça de mauvaise humeur, cette engeance des Landais [...]. Et puis Henri, je n'oublie pas l'autre famille : celle du travail, celle qui ne peut jamais dire ce quelle pense ».
« Alliant verve gasconne et conviction politique, les Lettres à Henri signées Peyrot ont été publiées pendant la période du Front Populaire (1936-39), puis l'immédiat après-guerre (1945-48) dans le Travailleur landais, hebdomadaire de la SFIO. Quelle position prend leur auteur, instituteur laïque, face aux luttes locales (celles des métayers) et nationales, aux menaces de guerre, et retour d'Oflag, après 45, face à la collaboration, aux problèmes du ravitaillement, aux débuts de la guerre froide ?
Ces textes amènent à mettre en question la vulgate sur le pacifisme aveugle des enseignants, la "démission nationale" de la gauche, la France immunisée contre le fascisme, et l'usage exclusivement réactionnaire du "patois". Ils apportent le témoignage d'un acteur intermédiaire, ni tout à fait anonyme ni personnage politique reconnu, de ce temps d'où nous venons.
Proposés en version originale et dans une traduction de Guy Latry, ces textes sont présentés et annotés par Micheline Roumégous, la fille de Peyrot. »
[note de l'éditeur]
Édition bilingue occitan (gascon)-français
« Peurcé militi ? [...] qu'eus de famille. Touts ataou de machan puou, aqueure race dous Hillots [...]. Et pus Henri, n'oublidi pas l'aoute famille : leu dou trabailh, leu qui ne pot pas tout jamais dide ço que se peunse. »
« Pourquoi je milite ? C'est de famille. Tous comme ça de mauvaise humeur, cette engeance des Landais [...]. Et puis Henri, je n'oublie pas l'autre famille : celle du travail, celle qui ne peut jamais dire ce quelle pense ».
« Alliant verve gasconne et conviction politique, les Lettres à Henri signées Peyrot ont été publiées pendant la période du Front Populaire (1936-39), puis l'immédiat après-guerre (1945-48) dans le Travailleur landais, hebdomadaire de la SFIO. Quelle position prend leur auteur, instituteur laïque, face aux luttes locales (celles des métayers) et nationales, aux menaces de guerre, et retour d'Oflag, après 45, face à la collaboration, aux problèmes du ravitaillement, aux débuts de la guerre froide ?
Ces textes amènent à mettre en question la vulgate sur le pacifisme aveugle des enseignants, la "démission nationale" de la gauche, la France immunisée contre le fascisme, et l'usage exclusivement réactionnaire du "patois". Ils apportent le témoignage d'un acteur intermédiaire, ni tout à fait anonyme ni personnage politique reconnu, de ce temps d'où nous venons.
Proposés en version originale et dans une traduction de Guy Latry, ces textes sont présentés et annotés par Micheline Roumégous, la fille de Peyrot. »
[note de l'éditeur]