Ed The Happy Clown
Ed The Happy Clown
« À l'été 1982, se mettant lui-même au défi de produire plus de pages, Chester Brown improvise des histoires. Sa compagne l'encourage à publier ces planches sous forme de fanzine. Le premier numéro de Yummy Fur paraît en juillet 1983. C'est dans ces pages que naît Ed, personnage lunaire et naïf, entre Harry Langdon et Little Orphan Annie.
Ce clown malchanceux subit les pires indignités. Il est enfoui sous une montagne de merde, voit son gland remplacé par la tête d'un Ronald Reagan improbable... Ses aventures mêlent macabre et scatologie, horreur et science-fiction, sexe et religion, fiction et autobiographie. Brown fait feu de tout bois, adopte l'imagerie catholique, tout en ridiculisant l'homophobie et mettant en scène vampires et savants fous. Sans surprise, son refus de l'autocensure lui vaut d'être accusé de perpétuer des stéréotypes racistes ou sexistes. Le livre est en réalité un véritable OVNI, burlesque, jouissif et profondément dérangeant.
En 1989, Chester retravaille ce serial déjanté pour le transformer en "roman graphique". Puis il le modifie à nouveau en 2005 et en 2012 pour aboutir à cette version définitive qui, grâce à ses notes inédites donne un extraordinaire aperçu du processus créatif de l'auteur. Ed The Happy Clown ne sera pas le Tintin de Chester Brown, qui l'abandonne à son sort et met en avant Josie et Chet, les amants tragiques, dont la fin révèle soudain un univers plus proche des Louvin Brothers que de Charles Schulz. »
[présentation de l'éditeur]
Ce clown malchanceux subit les pires indignités. Il est enfoui sous une montagne de merde, voit son gland remplacé par la tête d'un Ronald Reagan improbable... Ses aventures mêlent macabre et scatologie, horreur et science-fiction, sexe et religion, fiction et autobiographie. Brown fait feu de tout bois, adopte l'imagerie catholique, tout en ridiculisant l'homophobie et mettant en scène vampires et savants fous. Sans surprise, son refus de l'autocensure lui vaut d'être accusé de perpétuer des stéréotypes racistes ou sexistes. Le livre est en réalité un véritable OVNI, burlesque, jouissif et profondément dérangeant.
En 1989, Chester retravaille ce serial déjanté pour le transformer en "roman graphique". Puis il le modifie à nouveau en 2005 et en 2012 pour aboutir à cette version définitive qui, grâce à ses notes inédites donne un extraordinaire aperçu du processus créatif de l'auteur. Ed The Happy Clown ne sera pas le Tintin de Chester Brown, qui l'abandonne à son sort et met en avant Josie et Chet, les amants tragiques, dont la fin révèle soudain un univers plus proche des Louvin Brothers que de Charles Schulz. »
[présentation de l'éditeur]